La caille, le plus petit gallinacé d’Europe, appartient à la famille des Phasianidae. Ce petit oiseau migrateur, mesurant environ 15 cm, se distingue par son plumage brunâtre rayé de noir et de jaune crème, avec des stries blanchâtres sur les flancs et un dessin facial sombre.

Discrète et peu voyante, la caille se nourrit principalement de graines, mais aussi d’insectes et de petites proies. Connue et élevée depuis l’Antiquité tant par les Grecs que par les Japonais, elle a progressivement été domestiquée et fait aujourd’hui l’objet d’élevages spécialisés, notamment pour la production de ses œufs.

Depuis l’Antiquité, l’œuf de caille est reconnu pour ses propriétés anti-allergiques. Les médecines populaires européennes l’utilisaient déjà, et son intérêt a été remis au goût du jour dans les années 1970 par le Dr J.-C. Truffier. Ses observations, confirmées par de nombreuses études portant sur des milliers de personnes, ont mis en lumière son efficacité dans la prise en charge des désagréments respiratoires et cutanés.

L’histoire commence en 1967, lorsque des éleveurs de cailles remarquèrent la diminution progressive des symptômes allergiques dans leur entourage. Intrigué, le Dr Truffier entreprit de recommander des cures d’œufs de caille frais aux personnes souffrant de rhinite allergique, d’asthme ou encore d’allergies aux acariens et pollens. Toutefois, la consommation quotidienne de plusieurs œufs crus posait des problèmes (prise de poids, excès de cholestérol, troubles digestifs). Pour pallier ces limites, les chercheurs ont développé des préparations plus pratiques et mieux tolérées, comme les comprimés sublinguaux d’homogénat d’œuf de caille.

Comparé à l’œuf de poule, l’œuf de caille contient davantage de jaune (30 %) et des concentrations nettement plus élevées en nutriments : il est notamment 5 fois plus riche en phosphore, 7 fois plus en fer, 6 fois en vitamine B1 et même 15 fois en vitamine B12. Ces différents éléments jouent ainsi un rôle déterminant dans la régulation immunitaire et le soutien de l’organisme face aux agressions extérieures.