L'échinacée, ou Echinacea, est une plante vivace originaire d'Amérique du Nord mesurant environ 1 mètre. Ses fleurs roses ressemblent fortement à celles d'une marguerite. Le centre de la fleur est recouvert de pointes piquantes, ce qui vaut à la plante le nom de « tête de hérisson ».

C'est le totum de la racine qui est utilisé pour sa richesse en polysaccharides.

L'échinacée favorise l’élaboration de l’interféron naturel, substance précieuse jouant un rôle essentiel dans la stimulation des défenses face aux troubles hivernaux. Raison pour laquelle elle contribue au bon fonctionnement des défenses naturelles de l'organisme et supporte notamment l'immunité pendant les périodes de froid. Les auteurs d'une méta-analyse publiée en 2007 ont montré que l'échinacée réduisait la fréquence des coups de froid et refroidissements de la sphère ORL de 58% en moyenne (Shah et coll., 2007).

Plante la plus employée aux États-Unis au XIX° siècle, l'échinacée était jadis principalement utilisée par les Cheyennes, les Sioux, les Kiowas, les Crows, les Omahas, les Pawnees, les Poncas, les Tetons, les Delawares et les Comanches : ils utilisaient principalement le jus et la pâte provenant de l'herbe broyée, ou mâchaient des morceaux de racine. Des fouilles effectuées il y a quelques années ont permis de découvrir des semences d'échinacée datant du XVIIe siècle et laissent supposer qu'ils ne faisaient pas la différence entre les diverses sortes d'Echinacée et qu'ils utilisaient celles qui étaient à leur disposition.

Son usage en tant que plante traditionnelle au début des années 1900 est fait par les homéopathes. En 1930, de grandes quantités de racines étaient exportées vers l'Europe. Les Français achetèrent la quasi-totalité des récoltes américaines en 1937. Les Allemands (grâce au Dr. Gerhard Madaus et sa firme) démarrèrent ensuite les plantations locales. Les études détaillées de la plante en Europe s'en suivirent.