Marronnier d'Inde

Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum)

Nom botanique :Aesculus hippocastanum
Nom généralement donné :Châtaignier de cheval, marron d'Inde
Partie utilisée :écorce
Famille :Hippocastanaceae
Origine géographique :Asie, Europe

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, le marronnier d’Inde n'est pas originaire de ce pays mais de la péninsule Balkanique. Il fut introduit en Europe au XVIIè siècle, principalement comme arbre d'ornement.

Cet arbre, à l'essence robuste et à l'enracinement profond et ramifié, peut atteindre jusqu'à 25 mètres. Le nom de marronnier est tiré du mot ligure “mar”, qui signifie caillou : ce terme vient tout simplement de la forme de ses fruits qui ressemble à des cailloux. Cet arbre offre des fruits contenus dans une coque épineuse verte, contenant un marron ; ces derniers ne sont pas comestibles, au contraire de son écorce qui présente un intérêt majeur. On les ramasse à pleine maturité, au moment où ils tombent des capsules. Ils sont ensuite broyés et séchés.

En 1576, comme il était de bon ton de faire des cadeaux aux missions diplomatiques, l'ambassadeur du Saint Empire auprès de la Porte Ottomane offrit un marron prêt à germer à Charles de l'Écluse, ambassadeur à Vienne. Le Marronnier arriva enfin à Paris en 1612 et revint au botaniste Bachelier, qui le planta dans la cour de l'hôtel de Soubise (d'autres historiographes indiquent plutôt le domaine des Templiers) : pendant les deux siècles suivants, l'arbre se répandit dans toute l'Europe où il fut cultivé tant pour ses propriétés médicinales que pour sa valeur ornementale. Durant tout le XVIIIe siècle, les Français ont planté le marronnier dans de nombreux jardins, parcs et squares ; raison pour laquelle on le retrouve peu dans les forêts.

Les effets du marronnier d'Inde étaient connus dès l'Antiquité : depuis de nombreux siècles, on utilise des préparations à base de feuilles, de fleurs, de graines et d'écorce pour les problématiques liées à la circulation veineuse comme la lourdeur et l'enflure des jambes, la dilation veineuse au niveau des jambes ou bien les gênes anales.

L'écorce du marronnier d'Inde contient de l'aescine, un actif à visée vasculoprotectrice, qui préserve la perméabilité des parois veineuses et des petits vaisseaux sanguins. Il permet donc ainsi de maintenir la circulation veineuse pour des jambes en bonne santé.

Ils contiennent du marronnier d'Inde...